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En 2016, les PME du numérique ont toujours du mal à se financer

Selon le « Baromètre Financement des PME du numérique et des startups » publié par Syntec Numérique, 53% d’entre elles ont « un accès aux financements toujours plus difficile ». Pourquoi ce blocage et comment y remédier ? Explications. Plusieurs freins à l’obtention d’un financement D’après le baromètre, le problème réside dans la recherche et l’obtention des financements. Or ces deux points concernent à peu près tout le processus de financement ! Si les raisons de ce blocage ne sont pas évoquées dans l’étude, il existe néanmoins 3 freins à l’obtention d’un financement : le manque de compétences, de temps ou d’information. Au-delà de ces freins « classiques » aux financements, l’étude montre que la principale entrave à la croissance des PME du numérique est le recrutement. Néanmoins, des aides exceptionnelles comme l’aide au recrutement du premier salarié pour les TPE-PME et « Embauche PME » ont été mises en place, afin d’y remédier à court-terme. D’autres initiatives sont également survenues ces derniers temps. Des solutions récentes à évaluer Face à ces difficultés, le gouvernement tente progressivement de clarifier le contenu des financements (avec des infographies, des services en ligne, des FAQ, etc…) ou encore de réduire le nombre d’interlocuteurs à travers BPI France. Les démarches administratives se simplifient également, notamment avec les « 90 mesures de simplification pour les entreprises ». Néanmoins, il faudra attendre 2017 pour observer leurs effets. En marge de ces solutions propres au gouvernement, de nouvelles structures voient le jour. Il s’agit des incubateurs. Pour les start-ups, les incubateurs (ou aussi « accélérateurs ») peuvent être un bon accompagnement dans les premières étapes de leur existence. En effet, l’objectif d’un incubateur est de stimuler le lancement de nouveaux projets dans un esprit permanent d’innovation. C’est donc l’endroit idéal pour se faire conseiller au sujet des financements qui concernent les start-ups ! Il s’agira d’aides à l’amorçage et au développement du produit. Pour plus d’informations sur les aides financières à destination des start-ups, consultez notre article.

Comment se financer lorsqu’on est une start-up ?

start up

En France, une multitude de financements visent les start-ups. Or leur prolifération peut désorienter ces jeunes pousses.  La question essentielle est donc : « Sur quels financements se focaliser et à quel moment ? ». Voici tous nos conseils pour bien financer sa start-up. En phase d’amorçage, pour bien commencer   Pour bien développer votre start-up innovante, il est conseillé de faire appel aux aides à l’innovation et à la recherche. Les dispositifs suivants sont à privilégier : Nous rappelons que toutes les aides sont plafonnées aux fonds propres (hors exonérations et crédits d’impôt). Il est donc essentiel d’être dans le bon timing pour optimiser l’effet de levier entre les aides et les autres financements. La majorité des aides à l’innovation et à la R&D pour votre start-up sont gérées par Bpifrance. Cet organisme propose une multitude d’aides aux jeunes entreprises innovantes sous toutes les formes (prêts, subventions, avances remboursables, etc…). Dans le cas où vous menez des travaux de recherche et développement, le CIR et le statut JEI sont les deux financements incontournables pour booster votre start-up. Le Crédit d’Impôt Recherche est le plus ancien et sans doute le plus connu des financements publics en France. S’il est attractif pour les entreprises, il peut aussi entraîner un contrôle fiscal pour votre start-up. En effet, l’administration réalise généralement un contrôle fiscal au bout des 3 ans d’existence de votre start-up. Par conséquent, il faut s’assurer de la validité du processus et d’avoir un suivi du temps passé dans les travaux. Pour vous assurer un dossier CIR conforme aux attentes de l’administration, vous pouvez faire appel à un cabinet de conseil spécialisé. Quant au statut JEI, s’il est moins intéressant qu’à ses débuts, il reste néanmoins pertinent pour sécuriser le CIR et accélérer son processus de remboursement, ainsi que pour faciliter les levées de fonds. Au niveau des aides européennes, les projets financés relèvent plutôt de la recherche et développement collaboratif. Les dispositifs d’aide concernés seront le « FEDER » ou « Eurostars ». Toutefois, les projets collaboratifs et les appels à projets sont à éviter pour les start-ups car ils peuvent vous faire perdre du temps et ne répondent pas forcément à des impératifs stratégiques. AREAD vous permet de découvrir en 48h si votre start-up est éligible à ces aides à l’innovation :  Un financement par étape de développement D’après notre expérience, le plan de financement idéal pour votre start-up est le suivant : Les aides à la faisabilité vous permettent de financer vos études de faisabilité, et les aides au développement de l’innovation financent des dépenses telles que les travaux des activités de recherche industrielle et/ou de développement expérimental. Dans la deuxième phase de financement, nous vous conseillons de coupler les avances remboursables de Bpifrance avec une première levée de fonds (généralement auprès de Business Angels). Une fois que vous disposez d’un produit et de vos premiers clients, vous pouvez vous lancer dans la recherche d’investisseurs qui prendront part au capital. Il est fondamental d’anticiper le besoin en financements afin de ne pas avoir de problèmes de trésorerie. En effet, les processus jusqu’au versement des aides peuvent être longs (surtout si le suivi du dossier n’est pas rigoureux). Article rédigé par Frédéric REY, gérant d’AREAD.