AREAD – Votre partenaire pour obtenir des financements publics

Les aides à l’emploi et aux ressources humaines

Certaines branches d’activité sont peu concernées par les aides à l’innovation et à l’export. Il existe cependant un domaine qui nous concerne tous. Les aides y sont nombreuses ! Il s’agit du recrutement et de la gestion des ressources humaines. Les aides à l’emploi et à la formation pour les entreprises Les aides à l’emploi sont les plus connues et les plus nombreuses. Toutefois, dans le cadre d’un recrutement, à une aide correspond un public spécifique : Les apprentis, Les handicapés, Les demandeurs d’emploi, Les cadres, Les jeunes, Les seniors. Pour l’embauche d’un apprenti, vous pouvez demander l’aide unique à l’embauche pour un contrat d’apprentissage si votre entreprise compte moins de 250 salariés. Le montant de l’aide à l’embauche d’un apprenti est dégressive : 4 125 € la première année d’exécution du contrat, 2 000 € la deuxième année, 1 200 € la troisième et la quatrième année. Pour l’embauche d’un travailleur handicapé, il existe des aides proposées par l’Agefiph et/ou Cap Emploi qui couvrent l’accueil, l’intégration et l’évolution professionnelle du travailleur handicapé, l’adaptation aux situations de travail, le maintien dans l’emploi, etc… Pour l’embauche d’un demandeur d’emploi, il est possible de demander une aide à la formation via l’action de formation préalable au recrutement (AFPR) ou une aide aux emplois francs proposée par Pôle Emploi. L’embauche de cadres est financée par des aides régionales liées à des projets d’investissements ou d’export. Pour embaucher un jeune diplômé en R&D, vous pouvez demander une Convention Industrielles de Formation par la REcherche (CIFRE) ou un Volontariat Territorial en Entreprise (VTE). Si vous avez un projet d’export, vous pouvez recruter un volontaire international en entreprise (VIE). Pour l’embauche d’un senior, il existe une aide à l’embauche d’un demandeur d’emploi de 45 ans et plus en contrat de professionnalisation ou un CDD Senior. Une fois les actions de recrutement accomplies, l’entreprise peut mobiliser des aides à la formation professionnelle. En cas d’embauche d’un demandeur d’emploi, l’Aide à la Formation Préalable au Recrutement (AFPR) et la Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE) financent vos actions de formation. Pour la formation de salariés en général, les aides sont régionales ou incluses dans certaines aides nationales spécifiques. Plus en aval, chaque entreprise peut obtenir des aides à l’amélioration des conditions de travail. Les aides à l’amélioration des conditions de travail Tout au long de son développement, une entreprise entreprend des actions en interne. Elle doit gérer sa masse salariale, assurer la sécurité des employés, anticiper les futurs emplois et les compétences à créer, améliorer les conditions de travail, etc… Alors que l’on pense uniquement aux aides à l’embauche, beaucoup d’entreprises ignorent que toutes ces actions peuvent être financées. S’assurer de la sécurité des salariés est une obligation du chef d’entreprise. La prévention des risques professionnels entraîne la mise en place d’actions en faveur des salariés. Pour les métiers à risques, il existe une convention nationale. Celle-ci permet la mise en place d’un contrat de prévention avec la CARSAT de sa région. Ainsi, les actions suivantes seront soutenues : Augmentation de la sécurité d’utilisation des machines dangereuses ; Réduction des nuisances physiques, Amélioration des niveaux d’éclairement, Amélioration des modes opératoires, Installation de ventilations mécaniques particulières, Etc… De plus, il existe des Aides Financières Simplifiées (AFS) pour les sociétés de moins de 50 salariés. Les AFS visent des domaines précis (pressings, coiffeurs, BTP, etc…). Enfin, l’ANACT dispose d’un « Fonds pour l’Amélioration des Conditions de Travail » (FACT) qui soutient des projets d’expérimentation dans le domaine de l’amélioration des conditions de travail. Néanmoins, cette aide prend la forme d’appels à projets ponctuels. Pour la gestion des risques psychosociaux, toutes les informations utiles sont regroupées ici.

En 2016, les PME du numérique ont toujours du mal à se financer

Selon le « Baromètre Financement des PME du numérique et des startups » publié par Syntec Numérique, 53% d’entre elles ont « un accès aux financements toujours plus difficile ». Pourquoi ce blocage et comment y remédier ? Explications. Plusieurs freins à l’obtention d’un financement D’après le baromètre, le problème réside dans la recherche et l’obtention des financements. Or ces deux points concernent à peu près tout le processus de financement ! Si les raisons de ce blocage ne sont pas évoquées dans l’étude, il existe néanmoins 3 freins à l’obtention d’un financement : le manque de compétences, de temps ou d’information. Au-delà de ces freins « classiques » aux financements, l’étude montre que la principale entrave à la croissance des PME du numérique est le recrutement. Néanmoins, des aides exceptionnelles comme l’aide au recrutement du premier salarié pour les TPE-PME et « Embauche PME » ont été mises en place, afin d’y remédier à court-terme. D’autres initiatives sont également survenues ces derniers temps. Des solutions récentes à évaluer Face à ces difficultés, le gouvernement tente progressivement de clarifier le contenu des financements (avec des infographies, des services en ligne, des FAQ, etc…) ou encore de réduire le nombre d’interlocuteurs à travers BPI France. Les démarches administratives se simplifient également, notamment avec les « 90 mesures de simplification pour les entreprises ». Néanmoins, il faudra attendre 2017 pour observer leurs effets. En marge de ces solutions propres au gouvernement, de nouvelles structures voient le jour. Il s’agit des incubateurs. Pour les start-ups, les incubateurs (ou aussi « accélérateurs ») peuvent être un bon accompagnement dans les premières étapes de leur existence. En effet, l’objectif d’un incubateur est de stimuler le lancement de nouveaux projets dans un esprit permanent d’innovation. C’est donc l’endroit idéal pour se faire conseiller au sujet des financements qui concernent les start-ups ! Il s’agira d’aides à l’amorçage et au développement du produit. Pour plus d’informations sur les aides financières à destination des start-ups, consultez notre article.