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La Cour des comptes demande à Bpifrance de se modérer

Dans un rapport publié le 16 novembre, la Cour des comptes revient sur la mise en place de Bpifrance et sur son évolution. Elle pointe son développement trop rapide, une première dans le milieu du financement public. La création de BPI France, une réussite remarquable Le 31 décembre 2012 naissait la Banque Publique d’Investissement (BPI). Son rôle était de « soutenir la croissance durable, l’emploi et la compétitivité de l’économie, […] l’innovation, l’amorçage, le développement, l’internationalisation, la mutation et la transmission des entreprises, en contribuant à leur financement en prêts et en fonds propres ». Cet organisme devait d’emblée s’orienter vers les TPE, PME et ETI du secteur industriel. Les résultats de Bpifrance ont dépassé toutes les espérances : 63,8 milliards d’euros de bilan consolidé ; 8 milliards d’euros de prêts bancaires garantis, 13,3 milliards d’euros de crédits et aides à l’innovation, 1,8 milliards d’euros d’investissement en capital, 71 196 entreprises accompagnées. Aujourd’hui, Bpifrance est un acteur incontournable pour les entreprises. Plusieurs domaines sont financés pour des montants d’aide élevés. Toutefois, cet organisme financier pourrait bien être victime de son succès… Le développement exponentiel de Bpifrance doit être maîtrisé Dans son rapport, la Cour des comptes appelle Bpifrance à calmer ses ardeurs. En effet, elle demande une « stabilisation de son activité », une « maîtrise rigoureuse de ses charges d’exploitation », ainsi qu’une « clarification de la stratégie du financement par l’État ». Ainsi, l’organisme pourrait être stoppé dans son élan par le manque de moyens de l’Etat. Le plan stratégique 2015-2018 avancé par Bpifrance sera donc compromis. Il prévoyait notamment à l’horizon 2018 : 4,5 milliards d’euros de nouveaux crédits ; Au moins 1,2 milliards d’euros par an consacrés à l’innovation, 6,7 milliards d’euros de cofinancement et prêts sans garanties. Pour redresser la situation, la Cour des comptes incite Bpifrance à limiter les dotations dans chaque domaine, à ralentir la création de nouveaux prêts et à favoriser les interventions indirectes plutôt que des investissements directs.

Comment se financer lorsqu’on est une start-up ?

start up

En France, une multitude de financements visent les start-ups. Or leur prolifération peut désorienter ces jeunes pousses.  La question essentielle est donc : « Sur quels financements se focaliser et à quel moment ? ». Voici tous nos conseils pour bien financer sa start-up. En phase d’amorçage, pour bien commencer   Pour bien développer votre start-up innovante, il est conseillé de faire appel aux aides à l’innovation et à la recherche. Les dispositifs suivants sont à privilégier : Nous rappelons que toutes les aides sont plafonnées aux fonds propres (hors exonérations et crédits d’impôt). Il est donc essentiel d’être dans le bon timing pour optimiser l’effet de levier entre les aides et les autres financements. La majorité des aides à l’innovation et à la R&D pour votre start-up sont gérées par Bpifrance. Cet organisme propose une multitude d’aides aux jeunes entreprises innovantes sous toutes les formes (prêts, subventions, avances remboursables, etc…). Dans le cas où vous menez des travaux de recherche et développement, le CIR et le statut JEI sont les deux financements incontournables pour booster votre start-up. Le Crédit d’Impôt Recherche est le plus ancien et sans doute le plus connu des financements publics en France. S’il est attractif pour les entreprises, il peut aussi entraîner un contrôle fiscal pour votre start-up. En effet, l’administration réalise généralement un contrôle fiscal au bout des 3 ans d’existence de votre start-up. Par conséquent, il faut s’assurer de la validité du processus et d’avoir un suivi du temps passé dans les travaux. Pour vous assurer un dossier CIR conforme aux attentes de l’administration, vous pouvez faire appel à un cabinet de conseil spécialisé. Quant au statut JEI, s’il est moins intéressant qu’à ses débuts, il reste néanmoins pertinent pour sécuriser le CIR et accélérer son processus de remboursement, ainsi que pour faciliter les levées de fonds. Au niveau des aides européennes, les projets financés relèvent plutôt de la recherche et développement collaboratif. Les dispositifs d’aide concernés seront le « FEDER » ou « Eurostars ». Toutefois, les projets collaboratifs et les appels à projets sont à éviter pour les start-ups car ils peuvent vous faire perdre du temps et ne répondent pas forcément à des impératifs stratégiques. AREAD vous permet de découvrir en 48h si votre start-up est éligible à ces aides à l’innovation :  Un financement par étape de développement D’après notre expérience, le plan de financement idéal pour votre start-up est le suivant : Les aides à la faisabilité vous permettent de financer vos études de faisabilité, et les aides au développement de l’innovation financent des dépenses telles que les travaux des activités de recherche industrielle et/ou de développement expérimental. Dans la deuxième phase de financement, nous vous conseillons de coupler les avances remboursables de Bpifrance avec une première levée de fonds (généralement auprès de Business Angels). Une fois que vous disposez d’un produit et de vos premiers clients, vous pouvez vous lancer dans la recherche d’investisseurs qui prendront part au capital. Il est fondamental d’anticiper le besoin en financements afin de ne pas avoir de problèmes de trésorerie. En effet, les processus jusqu’au versement des aides peuvent être longs (surtout si le suivi du dossier n’est pas rigoureux). Article rédigé par Frédéric REY, gérant d’AREAD.