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Le plan Deeptech de Bpifrance monte en puissance

deep tech

Bpifrance a rassemblé 5 000 participants de 80 pays pour sa « deeptech week », un an après le lancement du Plan Deeptech. Nicolas Dufourq, Directeur Général de Bpifrance, en a profité pour faire le point sur les actions réalisées durant l’année et sur les ambitions de ce plan sans précédent. Un large éventail de financements pour les start-ups deeptech Encart : Deeptech (technologies de rupture, radicales) = lien avec la recherche, capacité à lever des verrous technologiques, création d’un avantage fortement différenciateur, go-to-market long et complexe, donc capitalistique L’année 2019 du plan Deeptech a été marquée par la mise en place d’outils de financement à destination des start-ups deeptech : A l’occasion des 1 an du plan Deeptech, Bpifrance a publié un livre blanc « Investir dans la deeptech ». Selon Nicolas Dufourq, c’est ainsi plus de 250 startups deeptech qui ont déjà bénéficié de 85 millions d’euros de financement sur 2,5 milliards d’euros de budget. Plus précisément, 1 milliard d’euros ont été mobilisés pour renforcer les fonds propres des entreprises deeptech, 380 millions d’euros ont été investis directement par les « fonds innovation de Bpifrance » (à hauteur de 140 millions d’euros) et via son activité de fonds de fonds (à hauteur de 240 millions d’euros). Cet investissement massif doit permettre de « doubler le nombre de startups issues de la recherche à l’horizon 2023 ». « C’est le bon moment pour lever de l’argent dans la deeptech » Cédric Favier, directeur d’investissement chez Elaia interrogé par Bpifrance. Le plan deeptech a un deuxième objectif plus général, qui est de développer et renforcer l’écosystème deeptech. Créer un écosystème deeptech en France suppose de rapprocher le monde de la recherche et de l’entreprenariat. C’est pourquoi Bpifrance a entrepris les actions suivantes : Toutefois, ces efforts ne sont pas suffisants. Le chemin à parcourir est encore long avant d’atteindre les objectifs fixés pour 2023. « Faire de le France une Deeptech Nation », ambition ou déraison ? Au lancement du Plan Deeptech, Bpifrance a annoncé l’objectif de soutenir plus de 1500 start-ups d’ici 2023. En effet, il y aurait déjà 1500 start-ups deeptech en France. Or seules 250 start-ups ont été soutenues durant la première année du plan et ont déjà mobilisé une grande partie du budget. Conscient de la situation, Nicolas Dufourq a annoncé « le dépassement des objectifs initiaux de Bpifrance en termes de moyens alloués à la Deeptech ». Cet imprévu serait-il dû à un succès trop important, à la sous-estimation des besoins financiers des start-ups deeptech, ou aux trop grandes ambitions de ce plan ? La cour des comptes avait déjà appelé Bpifrance à ralentir sa croissance. La mission du Plan Deeptech est de taille : classer la France comme leader dans le domaine et créer une Génération Deeptech. Convaincu que nous en avons les moyens, Nicolas Dufourq entend bien « renforcer le continuum de financements, des investissements directs et fonds de fonds » pour y parvenir. Cela passera notamment par la déclinaison du plan Deeptech au niveau régional et la mobilisation de 100 millions d’euros pour l’année 2020. Bpifrance va aussi se focaliser sur les dispositifs issus du Programme d’investissements d’avenir pour les amplifier, et continuera d’agir pour faire naître un écosystème deeptech en France. Pour renforcer les liens entre la recherche et l’industrie, Bpifrance a annoncé de futurs partenariats avec des Organismes Nationaux de Recherche (ONR) ainsi qu’avec l’institut Curie. Rendez-vous en janvier 2021 pour suivre l’avancée du plan Deeptech !