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L’essor des subventions en faveur des technologies numériques

Les pouvoirs publics orientent progressivement leur budget vers le financement de projets liés à la cybersécurité, au cloud et à l’intelligence artificielle. Les entreprises peuvent désormais bénéficier de plusieurs subventions. Les aides à la cybersécurité La cybersécurité, dont l’objet est d’assurer la sécurité des systèmes et des données informatiques, est de plus en plus subventionnée. La majorité des aides à la cybersécurité concernent des projets de recherche et développement (R&D) ou d’innovation. Découvrez notre article de blog qui vous présente la définition de la R&D et de l’innovation. Les aides aux projets innovants liés à la cybersécurité sont proposées par Bpifrance ou par la Commission Européenne à travers les programmes « Horizon Europe » et « Europe Numérique ». Ces aides sont accessibles temporairement, sur la base d’appels à projets. Le taux d’aide maximum de Bpifrance varie entre 25% et 100% des dépenses éligibles et le taux de financement européen est de 100% des dépenses éligibles, ce qui est très avantageux pour une entreprise ! Cliquez ici pour connaître votre éligibilité à ces financements. Pour les entreprises qui souhaitent se prémunir contre les cyberattaques, il existe des aides aux prestations de conseil et aux investissements uniquement dans les régions Hauts de France, Auvergne Rhône Alpes et Nouvelle Aquitaine. L’Europe et l’Etat ont particulièrement mis l’accent sur la cybersécurité en 2021. Les aides au cloud Le gouvernement a récemment présenté un « plan industriel de soutien à la filière Cloud française » doté de 667 millions d’euros de financements publics pour soutenir l’innovation des cloudeurs français. Ces financements s’inscrivent dans le PIA 4 et France Relance, deux programmes d’investissements nationaux en faveur des entreprises. Les aides au cloud visent les projets de R&D de PME qui portent sur : Les aides à l’intelligence artificielle Depuis 2018, le gouvernement accorde (via Bpifrance) des financements aux projets dédiés à l’intelligence artificielle (IA), conformément à son objectif de « faire de la France un leader mondial de l’intelligence artificielle ». Le budget accordé à cet objectif est passé de 170 millions d’euros en 2018 à plus d’un milliard d’euros en 2021, puis qui atteindra 2 milliards d’euros en 2022. Ce nouveau budget financera :

Se lancer dans l’industrie du futur : oui, mais comment ?

Grâce à l’industrie du futur, les entreprises industrielles peuvent gagner en productivité. Bien que cette démarche suscite leur intérêt, sa concrétisation nécessite souvent un accompagnement financier.   Qu’est-ce que l’industrie du futur ? Aussi appelée industrie ou usine 4.0, l’industrie du futur est un concept né de la 4e révolution industrielle que nous vivons aujourd’hui. Celle-ci a débuté avec la création d’Internet dans les années 90, qui a permis l’essor de toutes les technologies liées au numérique (autrement dit à la digitalisation). L’industrie du futur représente donc l’application de ces technologies aux moyens de production. Il arrive pourtant que l’industrie du futur soit associée à d’autres technologies qui existent depuis plusieurs années. Le concept « industrie du futur » peut évoquer des technologiques telles que l’automatisation, la robotisation ou encore l’impression 3D. Or l’automatisation des tâches est un processus qui date de la 3e révolution industrielle (à la fin du 20e siècle) et qui a pour but d’éviter les tâches pénibles. Il en va de même pour la robotisation industrielle qui est déjà utilisée dans toutes les usines pour réaliser des tâches complexes. Enfin, l’impression 3D, quant à elle, est une technologie qui a été développée depuis les années 2000, mais qui se démocratise aujourd’hui. A contrario, l’industrie du futur est une démarche novatrice qui présente plusieurs avantages, sous certaines conditions. Pourquoi se lancer dans l’industrie du futur ? Avant toute chose, l’industrie du futur doit être envisagée seulement si vous avez un besoin réel auquel les technologies numériques peuvent répondre. Vous devez définir un objectif précis et vous poser les questions suivantes : combien cela va me coûter, et combien cela va me rapporter ? En effet, il est inutile d’investir dans une usine 4.0 pour suivre les concurrents ou la tendance. Par exemple, est-ce vraiment utile de numériser les ordres de fabrication papier, sachant qu’il faudra investir dans 20 ordinateurs, recruter un informaticien et mettre en place une maintenance ? Vous aurez économisé du papier mais vos coûts auront augmenté et vos opérateurs ne produiront pas plus rapidement. Cet exemple montre également l’importance des coûts annexes liés à l’industrie du futur (recrutement de personnel qualifié, formation, équipements, etc…). Toutefois, si vous considérez que le numérique répond aux critères cités plus haut, l’industrie du futur peut être un véritable levier de croissance. L’industrie du futur offre la possibilité de détenir des informations en temps réel. Cette fonctionnalité est utile pour suivre l’état des lignes de production (à l’aide de capteurs sur les machines), leur vitesse, ou encore la localisation de vos produits lorsque vos clients font une commande. C’est l’ère du big data, qui permet de récolter une masse d’informations stratégiques dans tous les services de l’entreprise pour améliorer vos process. C’est là qu’intervient l’intelligence artificielle (comprise dans l’industrie du futur), cette technologie qui utilise vos données pour faire de la prédiction. Plusieurs financements publics ont vu le jour pour vous permettre de concrétiser votre projet d’industrie du futur. Quels financements pour créer une usine 4.0 ? Devenue une priorité pour les pouvoirs publics, l’usine du futur fait désormais l’objet de plusieurs financements publics pour aider les entreprises à se lancer dans cette démarche. Les aides à l’industrie du futur vous accompagnent dans les étapes suivantes : Diagnostic de performance industrielle ; Définition d’un plan d’actions et d’investissements, Investissements matériels et immatériels. Dans un premier temps, vous pouvez recourir à des prestations de conseil pour faire un état des lieux de votre situation, de vos besoins et des solutions numériques qui peuvent y répondre. Il s’agit majoritairement d’aides régionales. Ce diagnostic comprend généralement l’analyse de votre performance industrielle au niveau de la production, de l’environnement, de l’innovation sociale, etc… Cette première étape vous aide à prendre la décision d’investir ou non dans l’industrie du futur pour votre entreprise. Dans un second temps, vous pouvez mobiliser les aides à l’investissement lié à l’industrie du futur pour réduire vos coûts. Bpifrance propose un prêt industrie du futur « Technologies et croissance » pour financer la modernisation de l’outil de production avec des technologies du futur, et la mise en place de nouvelles capacités de production, de processus du futur ou de nouveaux produits. Le montant du prêt est compris entre 100 000€ et 5 millions d’euros. Ce dispositif s’adresse aux PME et ETI indépendantes de plus de 3 ans. Des appels à projets ont également été lancés sur cette thématique précédemment. Par ailleurs, il existe des aides au numérique qui peuvent correspondre à votre projet d’industrie du futur. De manière plus générale, les aides à l’investissement matériel peuvent vous correspondre. Si vous développez de nouveaux produits, vous pouvez enfin vous tourner vers les aides à l’innovation et à la recherche. En conséquence, les possibilités de financement sont nombreuses pour les entreprises qui s’intéressent à l’industrie du futur. Le tout est de vous informer en amont de votre projet. Article rédigé en collaboration avec Jérôme AMANN, Directeur d’usine de production à SEW Usocome.

1 135 milliards d’euros pour une Europe plus innovante et compétitive

Dotée d’une nouvelle stratégie de croissance, la Commission Européenne va consacrer plus de budget à ses nouvelles priorités, et créer de nouveaux fonds. A partir de 2021, les entreprises pourront bénéficier de nouvelles aides européennes plus accessibles. Après le programme « Horizon 2020 », place à « Horizon Europe » Pour atteindre ses objectifs, la Commission Européenne met en place un budget sur 7 ans. Le budget actuel s’étale de 2014 à 2020 et contient le programme « Horizon 2020 », le plus grand programme européen d’aide à la recherche et à l’innovation. Dans la prévision du prochain budget pour la période 2021-2027, la Commission Européenne a présenté le successeur de ce programme : « Horizon Europe ». Avec 100 milliards d’euros de budget (soit 20 de plus que « Horizon 2020 »), le futur programme « Horizon Europe » augmentera le financement des projets de recherche et d’innovation des entreprises en Europe. Cet effort d’investissement répond au besoin toujours plus grand d’innovation, de compétitivité et d’emploi que provoque actuellement la compétition internationale. Ce nouveau programme sera construit sur la base des enseignements tirés de « Horizon 2020 », et composé de 3 nouveaux piliers : Science ouverte ; Problématiques mondiales et compétitivité industrielle, Innovation ouverte. Ces thématiques se rapprochent des 3 piliers de Horizon 2020 (« Excellence scientifique », « Primauté industrielle » et « Défis sociétaux ») mais la répartition du budget est totalement différente pour Horizon Europe. En effet, le budget accordé à chaque pilier du programme Horizon 2020 était à peu près équivalent (24,4 Md€ pour le premier, 17 Md€ pour le deuxième et 29,7 Md€ pour le troisième) par opposition au programme Horizon Europe qui accordera 25,8 Md€ au premier pilier, 52,7 Md€ au deuxième et seulement 13,5 Md€ au troisième (le reste du budget est consacré au futur « espace européen de la recherche », au futur programme « InvestEU » et au programme « Euratom »). Par conséquent, la Commission Européenne a décidé d’accorder plus de la moitié des financements au pilier « Problématiques mondiales et compétitivité industrielle » qui se concentrera plus précisément sur les projets dans les domaines suivants : Santé ; Société inclusive et sûre, Numérique et industrie, Climat, énergie et mobilité, Alimentation et ressources naturelles. Cette démarche a pour but de financer non plus des projets isolés, mais plutôt un « portfolio de projets intégrés à une même mission ». Par ailleurs, le programme Horizon 2020 a réservé 20% de son budget à la participation des PME et mis en place des financements dédiés tels que « Instrument PME » (qui a bénéficié à 150 entreprises françaises pour 2 millions d’euros en moyenne par entreprise selon Carlos Meodas), « Eurostars »  et « Fast track to innovation ». Or cette place accordée aux PME n’a pas été évoquée pour le programme Horizon Europe. Des précisions seront peut-être apportées à ce sujet dans les mois à venir. Les deux autres piliers du programme Horizon Europe se focaliseront sur le domaine scientifique, et sur la mise en place de nouveaux outils pour soutenir la recherche et l’innovation (conseil européen de la recherche et de l’innovation, écosystèmes européens d’innovation, etc…). De même que pour « Horizon 2020 », les financements de « Horizon Europe » prendront la forme d’appels à projets. Toujours dans l’objectif de soutenir l’emploi, la croissance et l’innovation en Europe, un nouveau fonds devrait voir le jour à partir de 2021. Il se nomme « InvestEU ». « InvestEU », le futur programme de soutien aux investissements en Europe Pour la période 2021-2027, la Commission Européenne a proposé « un budget moderne, simple et souple » vis-à-vis des formalités administratives et des programmes de financement. Le Fonds InvestEU vient en réponse à cette problématique. Il regroupera « dans une seule structure la multitude d’instruments financiers de l’UE » sur la thématique de l’investissement. Ce dispositif participera à l’objectif de réduire le nombre de programmes européens à 27 (contre 58 actuellement). Il remplacera le Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) du plan Juncker. Son champ d’action s’étendra sur 4 thématiques : Les infrastructures durables (11,5 milliards d’euros) ; La recherche, l’innovation et la numérisation (11,25 milliards d’euros), Les PME (11,25 milliards d’euros), Les investissements sociaux et les compétences (4 milliards d’euros). Le Fonds InvestEU fonctionnera grâce aux « investissements publics et privés au moyen d’une garantie budgétaire de l’Union de 38 milliards d’euros qui soutiendra les projets d’investissement de partenaires financiers ». Il viendra en aide aux « projets économiquement viables dans des domaines pâtissant de défaillances du marché ou de déficits d’investissement » et les projets risqués. Le Fonds InvestEU pourra être combiné à des subventions européennes, et le cas échéant les règles d’attribution de l’aide d’InvestEU s’appliquera à l’ensemble du projet. Cette démarche permettra de rendre les aides européennes plus accessibles aux entreprises, et surtout aux PME. A moyen-terme, il est attendu que ce dispositif génère « plus de 650 milliards d’euros d’investissements supplémentaires dans l’ensemble de l’UE » sur toute la période. InvestEU, c’est tout un programme ! Le Fonds InvestEU fait partie du programme « InvestEU » qui est également composé de la « plateforme de conseil InvestEU » et du « portail InvestEU ». Dans l’optique de simplification proposée par la Commission Européenne, la plateforme de conseil InvestEU regroupera dans un guichet unique les « 13 services de conseil disponibles » actuellement. Ceux-ci ont pour objectif d’accompagnement le développement des projets à chaque étape du processus (préparation, élaboration, structuration et mise en œuvre). Le portail InvestEU est un moyen d’accorder plus de visibilité à ce futur dispositif. Ce portail est déjà disponible à l’adresse https://europa.eu/investeu/home_fr mais va être modernisé pour plus de visibilité et d’accessibilité. Hormis la visibilité qu’offre ce portail aux entreprises qui pourraient bénéficier du programme InvestEU, il permet également aux investisseurs de trouver des « possibilités d’investissement dans le secteur ou le lieu qui les intéresse ». Parmi les nouvelles priorités choisies par la Commission Européenne, le numérique occupera une place particulièrement importante. 9,2 milliards d’euros pour créer « le premier programme numérique paneuropéen » Alors que la thématique du numérique ne figurait pas dans les priorités du budget 2014-2020, la Commission Européenne entend accorder 9,2 milliards d’euros au « tout premier programme numérique » sur la période 2021-2027. Consciente que la transformation numérique est désormais un enjeu de taille qui peut participer à la compétitivité de l’Europe, la Commission Européenne compte investir dans les 5 domaines

De nouvelles aides à l’innovation d’ici 2017

La série de financements aux entreprises innovantes créés par le Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) se poursuivra en 2017. L’accent sera mis sur la modernisation des entreprises, mais surtout sur les industries avec de nouveaux financements.   Les objectifs du Programme d’Investissements d’Avenir Pour l’année 2017, les axes stratégiques du PIA restent globalement les mêmes, à savoir : Le soutien au progrès de l’enseignement et de la recherche ; La valorisation de la recherche, L’accélération de la modernisation des entreprises. Seul le troisième axe concerne directement les entreprises. Il prévoit des investissements en fonds propres et portera sur la recherche et l’innovation. Les financements du PIA dans ce domaine seront toujours orientés vers le numérique et le développement durable. Cet axe se divise en plusieurs thématiques : Innovation collaborative ; Transformation des filières, Industrie du futur : internet des objets, fabrication additive, automatisation et internet industriel, Adaptation et qualification de la main-d’œuvre, Concours d’innovation. Des financements se cachent derrière chaque thématique, et seront désormais ouverts aux secteurs de la sécurité, de l’agroalimentaire et du tourisme. Certaines aides ont déjà été dévoilées dans l’annexe au projet de loi de finances pour 2017 et sont incontournables pour les entreprises innovantes.   Des aides à l’innovation emblématiques renforcées ou créées La transformation des filières (modèle de fonctionnement, modes de production et de distribution…) sera accompagnée par le Fonds Sociétés de Projets Industriels (Fonds SPI). Il est fondamental pour les industries car il permet à Bpifrance de co-investir dans leurs projets innovants d’industrialisation avec une mobilisation de 425 millions d’euros sous forme de fonds propres. La transformation des filières implique également de former les salariés. L’adaptation et la qualification de la main-d’œuvre est un véritable enjeu pour les entreprises innovantes. C’est pourquoi des aides aux formations innovantes vont être lancées, plus précisément dans le domaine de l’industrie, des services et de l’urbanisme durable. L’entreprenariat sera par ailleurs soutenu à renfort de 100 millions d’euros de subvention ! Le soutien aux projets innovants se décline dans d’autres financements. Le concours mondial d’innovation sera reconduit après un lancement réussi en 2014. Il a pour objectif de financer des projets d’innovation dans certains domaines. Il en est de même pour le Fonds National d’Amorçage pour les « petites » levées de fonds et le Fonds Multicap Croissance pour les « grandes ». Le Fonds Grands Défis sera également créé pour soutenir les projets d’entreprenariat ambitieux. Enfin, le Fonds d’internationalisation interviendra ponctuellement en capital développement pour les projets d’innovation internationaux. Découvrez les aides à l’innovation existantes dans notre article.

L’industrie du futur, la nouvelle priorité de l’Etat

Lancé en avril 2015, le programme Nouvelle France Industrielle (NFI) a mis le concept d’industrie du futur au cœur de la stratégie du gouvernement. Cette mobilisation se traduit par le lancement progressif d’aides à l’industrie du futur, qui gagnent à être connues pour les entreprises qui souhaitent franchir ce cap. L’industrie du futur, de quoi s’agit-il ? Au sein d’une entreprise, l’industrie du futur se définit par la modernisation de l’outil de production (notamment par le biais de la robotisation) et par l’utilisation d’outils numériques comme par exemple l’imprimante 3D. L’objectif est de monter en gamme et d’entrer dans un processus de personnalisation des produits. La formation des salariés est également prise en compte dans une optique de transformation des métiers, ainsi que l’environnement. Le passage au numérique est d’autant plus important que « 35% des ETI ne se sentent pas préparées aux enjeux du digital alors que 34% ont conscience de la problématique, mais n’ont pas encore commencé » selon un article de La Tribune. Dans le cadre de la Nouvelle France Industrielle, 9 « solutions industrielles » sont mises en avant. En effet, il s’agit des thématiques prioritaires du programme. Ces thématiques sont : L’économie des données ; Les objets intelligents, La confiance numérique, L’alimentation intelligente, Les nouvelles ressources, La ville durable, La mobilité écologique, Les transports de demain, La médecine du futur. Par conséquent, le gouvernement a lancé plusieurs financements qui portent plus ou moins sur ces thématiques. Les aides à l’industrie du futur pour une transition en douceur Pour intégrer ces nouveaux processus dans les industries françaises, plusieurs aides à l’industrie du futur ont été lancées. Au niveau régional, les entreprises peuvent bénéficier d’un Diagnostic Industrie du futur (selon les régions) qui permet notamment : D’identifier les fondamentaux actuels et futurs que l’entreprise doit maîtriser ; De définir un plan d’actions et d’investissements à venir, D’obtenir une évaluation et un suivi par un professionnel. Cette prestation de conseil permet de mieux cibler les actions à réaliser pour tendre vers l’industrie du futur, avant de lancer les investissements. Pour financer les investissements liés à l’industrie du futur, les entreprises peuvent utiliser le « Prêt Industrie du futur Technologies et Croissance » de Bpifrance accessible toute l’année. Ce prêt accompagne les investissements matériels, immatériels et incorporels des PME et ETI pour acquérir des technologies et usages du futur, ainsi que le besoin en fonds de roulement (uniquement pour l’industrie manufacturière). Le montant de l’aide est compris entre 100 000€ et 5 millions d’euros ! D’autres aides à l’industrie du futur existent sous la forme d’appels à projets régionaux ou nationaux, ce qui nécessite d’en être informé à l’instant T. Il arrive que les aides à l’industrie du futur soient incluses dans des dispositifs d’aide au conseil, ou à la modernisation des entreprises.

En 2016, les PME du numérique ont toujours du mal à se financer

   Selon le « Baromètre Financement des PME du numérique et des startups » publié par Syntec Numérique, 53% d’entre elles ont « un accès aux financements toujours plus difficile ». Pourquoi ce blocage et comment y remédier ? Explications. Plusieurs freins à l’obtention d’un financement D’après le baromètre, le problème réside dans la recherche et l’obtention des financements. Or ces deux points concernent à peu près tout le processus de financement ! Si les raisons de ce blocage ne sont pas évoquées dans l’étude, il existe néanmoins 3 freins à l’obtention d’un financement : le manque de compétences, de temps ou d’information. Au-delà de ces freins « classiques » aux financements, l’étude montre que la principale entrave à la croissance des PME du numérique est le recrutement. Néanmoins, des aides exceptionnelles comme l’aide au recrutement du premier salarié pour les TPE-PME et « Embauche PME » ont été mises en place, afin d’y remédier à court-terme. D’autres initiatives sont également survenues ces derniers temps. Des solutions récentes à évaluer Face à ces difficultés, le gouvernement tente progressivement de clarifier le contenu des financements (avec des infographies, des services en ligne, des FAQ, etc…) ou encore de réduire le nombre d’interlocuteurs à travers BPI France. Les démarches administratives se simplifient également, notamment avec les « 90 mesures de simplification pour les entreprises ». Néanmoins, il faudra attendre 2017 pour observer leurs effets. En marge de ces solutions propres au gouvernement, de nouvelles structures voient le jour. Il s’agit des incubateurs. Pour les start-ups, les incubateurs (ou aussi « accélérateurs ») peuvent être un bon accompagnement dans les premières étapes de leur existence. En effet, l’objectif d’un incubateur est de stimuler le lancement de nouveaux projets dans un esprit permanent d’innovation. C’est donc l’endroit idéal pour se faire conseiller au sujet des financements qui concernent les start-ups ! Il s’agira d’aides à l’amorçage et au développement du produit. Pour plus d’informations sur les aides financières à destination des start-ups, consultez notre article.