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Se financer, un parcours du combattant ? (1/2)

La France propose une multitude de financements publics en faveur du développement des entreprises. Leur nombre est évalué entre 3000 et 5000, pour un budget de l’ordre de 90 milliards d’euros par an… Cette immensité n’est que la première difficulté ! Décryptage des rouages de la sphère publique. Une réglementation propre aux « aides d’Etat » Initialement, les subventions publiques aux entreprises sont interdites. Etonnant, non ? C’est parce qu’elles donnent un avantage aux entreprises françaises par rapport à celles des autres Etats membres de l’Union Européenne, qui n’en bénéficieraient pas. Elles ne sont donc pas accordées systématiquement. C’est pourquoi les organismes financeurs (décrits dans la prochaine partie) ont plusieurs règles à respecter quant à la notion d’aide d’Etat : Elle contribue à un objectif d’intérêt commun, Elle nécessite l’intervention de l’Etat, Elle n’entraîne pas de distorsion de concurrence, Elle a un effet incitatif (elle modifie le comportement du bénéficiaire), L’entreprise bénéficiaire est identifiée (intensité / investissements éligibles), Elle porte sur des coûts admissibles clairement définis, Elle est transparente (respect de certaines formes d’aide), Elle respecte les intensités d’aide maximales fixées, Les règles de cumul des aides ne conduisent pas au dépassement des seuils d’intensité. Tous ces critères font qu’une entreprise est a priori concernée par une cinquantaine de dispositifs. De plus, ce nombre est très variable selon le secteur d’activité, la taille et la localisation de l’entreprise. Par expérience, les entreprises qui ont le plus gros potentiel sont les PMI qui innovent et exportent, ainsi que les startups technologiques. L’organisation des organismes financeurs Les dispositifs financiers proviennent d’organismes publics à plusieurs échelles. Ainsi, ils sont également en charge des dossiers de demande d’aide. Dans l’ordre croissant, ces organismes sont : Les régions ; L’Etat (et ses multiples agences), L’Europe. Ces organismes aident les entreprises à financer leur croissance dans tous les domaines (innovation, export, investissements, etc…). Cette action leur permet de répondre à leur objectif global, qui est de stimuler la croissance d’un territoire donné. Pour bénéficier d’une aide publique, il est nécessaire de connaître et de suivre les différentes étapes de cette démarche. Découvrez la suite de cet article en cliquant ici.

Comment se financer lorsqu’on est une start-up ?

start up

En France, une multitude de financements visent les start-ups. Or leur prolifération peut désorienter ces jeunes pousses.  La question essentielle est donc : « Sur quels financements se focaliser et à quel moment ? ». Voici tous nos conseils pour bien financer sa start-up. En phase d’amorçage, pour bien commencer   Pour bien développer votre start-up innovante, il est conseillé de faire appel aux aides à l’innovation et à la recherche. Les dispositifs suivants sont à privilégier : Nous rappelons que toutes les aides sont plafonnées aux fonds propres (hors exonérations et crédits d’impôt). Il est donc essentiel d’être dans le bon timing pour optimiser l’effet de levier entre les aides et les autres financements. La majorité des aides à l’innovation et à la R&D pour votre start-up sont gérées par Bpifrance. Cet organisme propose une multitude d’aides aux jeunes entreprises innovantes sous toutes les formes (prêts, subventions, avances remboursables, etc…). Dans le cas où vous menez des travaux de recherche et développement, le CIR et le statut JEI sont les deux financements incontournables pour booster votre start-up. Le Crédit d’Impôt Recherche est le plus ancien et sans doute le plus connu des financements publics en France. S’il est attractif pour les entreprises, il peut aussi entraîner un contrôle fiscal pour votre start-up. En effet, l’administration réalise généralement un contrôle fiscal au bout des 3 ans d’existence de votre start-up. Par conséquent, il faut s’assurer de la validité du processus et d’avoir un suivi du temps passé dans les travaux. Pour vous assurer un dossier CIR conforme aux attentes de l’administration, vous pouvez faire appel à un cabinet de conseil spécialisé. Quant au statut JEI, s’il est moins intéressant qu’à ses débuts, il reste néanmoins pertinent pour sécuriser le CIR et accélérer son processus de remboursement, ainsi que pour faciliter les levées de fonds. Au niveau des aides européennes, les projets financés relèvent plutôt de la recherche et développement collaboratif. Les dispositifs d’aide concernés seront le « FEDER » ou « Eurostars ». Toutefois, les projets collaboratifs et les appels à projets sont à éviter pour les start-ups car ils peuvent vous faire perdre du temps et ne répondent pas forcément à des impératifs stratégiques. AREAD vous permet de découvrir en 48h si votre start-up est éligible à ces aides à l’innovation :  Un financement par étape de développement D’après notre expérience, le plan de financement idéal pour votre start-up est le suivant : Les aides à la faisabilité vous permettent de financer vos études de faisabilité, et les aides au développement de l’innovation financent des dépenses telles que les travaux des activités de recherche industrielle et/ou de développement expérimental. Dans la deuxième phase de financement, nous vous conseillons de coupler les avances remboursables de Bpifrance avec une première levée de fonds (généralement auprès de Business Angels). Une fois que vous disposez d’un produit et de vos premiers clients, vous pouvez vous lancer dans la recherche d’investisseurs qui prendront part au capital. Il est fondamental d’anticiper le besoin en financements afin de ne pas avoir de problèmes de trésorerie. En effet, les processus jusqu’au versement des aides peuvent être longs (surtout si le suivi du dossier n’est pas rigoureux). Article rédigé par Frédéric REY, gérant d’AREAD.