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Trois financements renforcés pour l’industrie et l’innovation des PME

Le 10 octobre, deux accords ont été signé par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et Bpifrance dans le cadre du plan d’investissement pour l’Europe. En tout, plus d’un milliard d’euros sera injecté dans trois financements nationaux qui visent l’industrie durable et l’innovation des PME. Réindustrialiser la France via les financements publics Le relance de la croissance et de l’emploi passe par l’industrie et l’innovation. C’est pourquoi le gouvernement a progressivement mis le concept d’industrie du futur au centre de sa stratégie. De son côté, Bpifrance souhaite passer de 4 à 15 milliards d’euros de financements publics en faveur des entreprises industrielles en 2018. Ainsi, les deux accords signés par la BEI et Bpifrance portent sur le soutien aux projets d’industrialisation technologique et le financement des PME et ETI innovantes. Cela passe par le renforcement des dispositifs suivants : Le fonds « Sociétés de Projets Industriels » (SPI), Le prêt Innovation, Le Prêt d’Amorçage Investissement (PAI). Ces trois dispositifs ont été créés par Bpifrance, avec des montants d’aide compris entre 50 000€ et 85 millions d’euros ! Le fonds SPI investit dans des projets structurants pour l’industrie nationale sous forme de fonds propres. C’est 100 millions d’euros de capacité d’intervention qui ont été ajoutés pour ce dispositif. Le prêt Innovation, quant à lui, finance le lancement industriel et commercial sur le marché un produit ou un service innovant. Enfin, le prêt Amorçage Investissement (PAI) renforce la trésorerie des jeunes entreprises. Le Fonds Européen d’Investissement (FEI) garantira désormais 50% de la capacité de financement pour le prêt Innovation et 40% pour le PAI. D’autres initiatives ont été prises par la BEI. Une mobilisation européenne pour relancer la croissance Dans le cadre du premier accord, la BEI a annoncé « la création du fonds SPI BEI, doté de 100 millions d’euros » qui « vise à renforcer l’action du SPI en lui donnant plus d’ampleur et une nouvelle stature ». Il s’agit de la « première plateforme d’investissement européenne […] soutenue par le FEIS » (Fonds Européen pour les Investissements Stratégiques). Cette action permet désormais aux industries européennes « de co-investir en France dans l’industrie du futur » selon Nicolas Dufourcq, Directeur Général de Bpifrance. Par ailleurs, ces deux accords financiers ont été rendus possibles « par la garantie du budget européen déployée dans le cadre du FEIS du Plan d’investissement pour l’Europe ». Le FEIS est lui-même un financement ouvert aux entreprises françaises pour financer les investissements et d’autres projets à hauts risques. Ces accords visent à engendrer 2 milliards d’euros d’investissements en actifs industriels et plus de 4000 emplois. Les entreprises doivent désormais se saisir de ces opportunités.

Les aides à l’emploi et aux ressources humaines

Certaines branches d’activité sont peu concernées par les aides à l’innovation et à l’export. Il existe cependant un domaine qui nous concerne tous. Les aides y sont nombreuses ! Il s’agit du recrutement et de la gestion des ressources humaines. Les aides à l’emploi et à la formation pour les entreprises Les aides à l’emploi sont les plus connues et les plus nombreuses. Toutefois, dans le cadre d’un recrutement, à une aide correspond un public spécifique : Les apprentis, Les handicapés, Les demandeurs d’emploi, Les cadres, Les jeunes, Les seniors. Pour l’embauche d’un apprenti, vous pouvez demander l’aide unique à l’embauche pour un contrat d’apprentissage si votre entreprise compte moins de 250 salariés. Le montant de l’aide à l’embauche d’un apprenti est dégressive : 4 125 € la première année d’exécution du contrat, 2 000 € la deuxième année, 1 200 € la troisième et la quatrième année. Pour l’embauche d’un travailleur handicapé, il existe des aides proposées par l’Agefiph et/ou Cap Emploi qui couvrent l’accueil, l’intégration et l’évolution professionnelle du travailleur handicapé, l’adaptation aux situations de travail, le maintien dans l’emploi, etc… Pour l’embauche d’un demandeur d’emploi, il est possible de demander une aide à la formation via l’action de formation préalable au recrutement (AFPR) ou une aide aux emplois francs proposée par Pôle Emploi. L’embauche de cadres est financée par des aides régionales liées à des projets d’investissements ou d’export. Pour embaucher un jeune diplômé en R&D, vous pouvez demander une Convention Industrielles de Formation par la REcherche (CIFRE) ou un Volontariat Territorial en Entreprise (VTE). Si vous avez un projet d’export, vous pouvez recruter un volontaire international en entreprise (VIE). Pour l’embauche d’un senior, il existe une aide à l’embauche d’un demandeur d’emploi de 45 ans et plus en contrat de professionnalisation ou un CDD Senior. Une fois les actions de recrutement accomplies, l’entreprise peut mobiliser des aides à la formation professionnelle. En cas d’embauche d’un demandeur d’emploi, l’Aide à la Formation Préalable au Recrutement (AFPR) et la Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE) financent vos actions de formation. Pour la formation de salariés en général, les aides sont régionales ou incluses dans certaines aides nationales spécifiques. Plus en aval, chaque entreprise peut obtenir des aides à l’amélioration des conditions de travail. Les aides à l’amélioration des conditions de travail Tout au long de son développement, une entreprise entreprend des actions en interne. Elle doit gérer sa masse salariale, assurer la sécurité des employés, anticiper les futurs emplois et les compétences à créer, améliorer les conditions de travail, etc… Alors que l’on pense uniquement aux aides à l’embauche, beaucoup d’entreprises ignorent que toutes ces actions peuvent être financées. S’assurer de la sécurité des salariés est une obligation du chef d’entreprise. La prévention des risques professionnels entraîne la mise en place d’actions en faveur des salariés. Pour les métiers à risques, il existe une convention nationale. Celle-ci permet la mise en place d’un contrat de prévention avec la CARSAT de sa région. Ainsi, les actions suivantes seront soutenues : Augmentation de la sécurité d’utilisation des machines dangereuses ; Réduction des nuisances physiques, Amélioration des niveaux d’éclairement, Amélioration des modes opératoires, Installation de ventilations mécaniques particulières, Etc… De plus, il existe des Aides Financières Simplifiées (AFS) pour les sociétés de moins de 50 salariés. Les AFS visent des domaines précis (pressings, coiffeurs, BTP, etc…). Enfin, l’ANACT dispose d’un « Fonds pour l’Amélioration des Conditions de Travail » (FACT) qui soutient des projets d’expérimentation dans le domaine de l’amélioration des conditions de travail. Néanmoins, cette aide prend la forme d’appels à projets ponctuels. Pour la gestion des risques psychosociaux, toutes les informations utiles sont regroupées ici.