Les chefs d’entreprises demandent plus d’aides à l’export
Le deuxième Baromètre de l’export de Capital Export fait ressortir l’insatisfaction des chefs d’entreprises vis-à-vis des aides à l’export. Qu’en est-il réellement aujourd’hui ? L’avis des chefs d’entreprises sur les aides à l’export Le deuxième Baromètre de l’export Capital Export a été mené en mars par Opinion Way auprès de 300 dirigeants de PME et d’ETI. A cette occasion, le besoin d’avoir plus de soutiens concrets sous la forme d’aides financières ou d’allègements de charges a été exprimé par 40% des interrogés. Plus globalement, 7 dirigeants sur 10 considèrent que « le sujet de l’internationalisation des entreprises n’est pas suffisamment traité dans le débat public ». Etat des lieux des aides à l’export Plus de 80 aides à l’export sont disponibles à l’heure actuelle pour les entreprises, avec autant d’aides nationales que régionales. Toutes les régions proposent au moins une aide au développement à l’international. Les aides nationales sont en grande majorité gérées par Bpifrance. Le ressenti des dirigeants de PME et d’ETI se confirme dans les faits. Premièrement, les aides à l’export ne représentent que 10% de la totalité des aides publiques existantes pour les entreprises ! Deuxièmement, le Gouvernement a présenté sa « Stratégie […] en matière de commerce extérieur » en 2018, a lancé un « Plan stratégique export 2018-2022 des filières agricoles » et a intégré un volet export dans le plan France Relance en 2021. Hélas, ces initiatives ont uniquement entraîné la création du « Pass Export », du « Chèque relance Export », du « Chèque relance VIE » et de « l’Assurance Prospection Accompagnement » en termes d’aides financières. Le Gouvernement a plutôt favorisé la montée en puissance de certaines aides existantes. Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères s’exprime très peu au sujet de l’internationalisation des entreprises. Force est de constater que ce thème n’est pas une priorité aux yeux du Gouvernement, et même de l’Union Européenne.